Si la génération des plus de 40 ans n’a pas forcément été sensibilisée au port d’un casque de vélo, celle des plus de 20 ans n’envisagerait sûrement pas de partir affronter le bitume sans une protection de tête. Ce qui nous semble de nos jours évident, ne l’était pas il y a encore quelques années. Les grands champions de vélos, si souvent cités en exemple, ne montraient justement pas l’exemple… Il faut se souvenir que Bernard Hinault ou Miguel Indurain ne portaient aucune protection sur les Tours de France qu’ils ont remportés. C’est seulement en 2003, à la suite de la mort d’un coureur lors de la course Paris-Nice, que l’UCI imposa le port du casque sur la grande boucle.
Casque de vélo de route : sécurité et pénétration dans l’air…
Pour être tout à fait précis, au sujet du port du casque en compétition de cyclisme sur route, il est bon de rappeler qu’il existait, après guerre, un casque nommé “ boudin “ qui permettait d’amortir certaines chutes. À la suite d’une mauvaise expérience sur les pavés de Roubaix, Jean Robic ne pédalait jamais sans ce casque qui ressemblait à un entremêlement de chambres à air. Depuis l’avènement du casque de vélo de route, les designers sont passés par là pour proposer des dessins permettant d’accroître la performance. Le gain aérodynamique est indéniable et a d’ailleurs été démontré en soufflerie. Les fabricants de vélo de route haut de gamme (Specialized, Trek, Pinarello… ) possèdent tous leur propre soufflerie et pensent l’ergonomie de leur cockpit en tenant compte de la forme des casques de vélos de route.
Choisir le bon casque de vélo de route en 3 étapes
Le casque de vélo de route doit être couvrant du front jusqu’à la nuque afin d’assurer la protection de la colonne vertébrale en cas de chute. Leur structure peut être en polycarbonate en carbone ou en titane. Ne vous inquiétez donc pas de la légèreté des casques de vélo de route : les matériaux utilisés permettent de garantir protection et légèreté, car n’oubliez pas que le but ultime d’un casque et d’amortir les effets de l’impact et non de résister “ à tout prix “ à la casse.
Pour choisir le bon casque :
- Il faut connaître son tour de tête. Lors de l’essayage, il faut que le casque soit stable et qu’il ne vous comprime pas la tête. Un bon casque propose forcément des sangles de serrage qui permettent d’ajuster l’équipement à la forme même de son crâne.
- On l’a déjà évoqué, mais une bonne ventilation est obligatoire, surtout si vous passez de longues heures sur votre vélo. Un casque bien conçu est donc agréable à porter et n’entrave pas votre coefficient aérodynamique.
- Enfin, soyez attentif à l’inscription des normes de sécurité, qu’elles soient européennes (EN1078) ou américaines (CPSC). Toujours concernant votre sécurité, il est conseillé de choisir un casque “ visible “ et doté d’équipements de réflection pour un usage de nuit (certains casques proposant des éclairages intégrés).